À l’occasion de son dernier match amical de cette préparation – et d’une belle fête à Delaune puisque les spectateurs avaient pu se délecter un peu plus tôt d’un relevé Brest – Dijon (28-20) de LFH -, Ivry n’a pas réussi à renverser Paris (29-43) à Delaune, malgré de bons passages. Les prochains jours seront encore studieux avant la reprise officielle.

Ce dernier stop avant de repartir dans le grand bain des matchs officiels devait servir d’ultime étalon pour les Val-de-Marnais, il l’a été. Face à l’ogre parisien, champion de France en titre, l’US Ivry a ainsi pu mesurer les efforts à fournir pour réussir à bouger vraiment ce type de cylindrée, tout en étant capable, à de nombreux moments, de proposer des temps de jeu très cohérents. Malheureusement pour les hommes de Didier Dinart, c’est la constance et la densité sur les 60′ qui aura vraiment manqué pour s’accrocher un peu plus encore. Pourtant, dès l’entame de match, les locaux tentaient de donner le change et y parvenaient pendant un peu moins d’un quart d’heure avant de céder du terrain face aux coups de boutoirs adverses. « On a démarré en étant plutôt bien en place défensivement » glissait Léo Martinez à l’issue de cette opposition. « On a fait jeu égal pendant 10 minutes mais ensuite on a trop péché en attaque pour espérer rivaliser. On a été trop à l’arrêt et derrière, on s’est fait punir quasiment à chaque fois. » Si bien qu’à la pause, les visiteurs affichaient déjà une avance sérieuse au tableau de marque (12-22 à la 30′). 

Au retour des vestiaires, les échanges entre les deux ensembles semblaient s’équilibrer un peu plus à mesure que les hôtes augmentaient l’intensité de leurs intentions. Pour autant, ce sursaut n’allait pas tenir jusqu’au terme de la partie et le rouleau-compresseur adverse saurait reprendre le dessus et même aggraver encore son avance (29-43 à la 60′). Léo Martinez de conclure: « On a réussi à refaire jeu égal après la pause. On a trouvé des solutions mais on termine finalement loin. Le score est un peu sévère car on se traine nos ballons perdus de la première période. Et au final, on se dit que l’on n’est pas si mal, mais on est quand même loin au score, car ils exploitent chaque erreur. Après cette rencontre, on est objectif et on sait ce qui nous sépare de Paris, on a vu que lorsque l’on ne s’engage pas, on souffre. Et si l’on sait que l’on est capable d’embêter pas mal d’équipes, on termine quand même cette préparation avec un sentiment mitigé. J’ai l’impression que l’on n’a pas complètement exploité notre potentiel au regard de la qualité de nos entraînements, car on a vraiment deux 7 qui peuvent performer. Il va falloir que l’on arrive avec les dents qui rayent le plancher mercredi. On doit être prêts pour ce match de Coupe de France à Sélestat. »