Ce dimanche, Simon Ooms et la Belgique se sont qualifiés pour le premier Mondial de leur histoire aux dépends de la Slovaquie. Membre exemplaire de cette équipe depuis des années, le pivot des Rouge et Noir était vraiment très heureux. Interview.

Simon, vous avez obtenu, avec ton équipe nationale de Belgique, votre qualification pour ce premier Mondial, ce dimanche. Dans quel état d’esprit es-tu ?

Après le match, il y a eu beaucoup de joie, c’était vraiment génial mais je crois que c’est vraiment dans les heures qui ont suivi que l’on a vraiment réalisé ce que l’on venait de faire, avec tous les messages de félicitations reçus. C’est unique pour nous ce qu’il vient de se passer. Pour les petits Belges, c’est un très grand moment. Là, je commence à peine à redescendre.

Comment avez-vous géré ce match retour (31-26), après un aller où vous aviez perdu de seulement deux longueurs (26-28) ?

On ne s’est pas trop focalisé sur le fait que ça serait notre seule chance de parvenir à jouer un Mondial. On s’est surtout concentré sur nous-mêmes. Et je pense que les Slovaques avaient bien plus de pression sur les épaules que nous. Peut-être qu’ils se croyaient un peu plus forts et que ça a pesé. Nous, on a été très relâchés et comme on ne les avait pas trouvés si forts à l’aller, on savait que l’on pouvait faire quelque chose. C’est ce qu’on a fait !

Qu’est ce que cette qualification pour le Mondial représente ?

Cela montre qu’on existe, déjà. Il y a eu beaucoup de déceptions pour cette équipe ces dernières années car ça n’est pas facile de faire des tours de pré-qualification, de se battre, et de finalement tomber sur une grosse nation et de se faire sortir. Beaucoup de joueurs ont beaucoup donné par le passé, certains ont dû arrêter car c’est difficile à concilier avec la vie professionnelle quand tu n’es pas pro, comme quelques uns d’entre-nous. Certains avaient dit qu’ils arrêteraient aussi mais bon… ils vont continuer un peu encore du coup. Cette fois, on a saisi notre chance et c’est formidable. Je suis très fier de ce que l’on a réussi. 

Quelles seront vos ambitions pour ce Mondial ?

Si on peut gagner des matchs, on le fera, sans complexe. Et on veut pouvoir donner du plaisir à nos supporters. On aimerait que les petits jeunes de chez nous se disent : « C’est cool ce sport ! »