Montées cette saison en N2F, les filles de l’USI évolueront finalement au même niveau pour l’exercice 2020-2021. À la bagarre pour le maintien (10e sur 12), elles profitent du statut quo général lié au covid-19 pour poursuivre l’aventure.

 

L’apprentissage aura été difficile pour les filles de la N2F lors de cette saison 2019-2020. Il faut dire que la marche franchie pour arriver à ce niveau était haute. Et que malgré quelques évolutions dans le collectif, c’était un ensemble assez inexpérimenté qui allait s’attaquer à cette tâche difficile d’aller chercher le maintien. Las, au milieu de saison, Sandrine Otina, la coach, était écartée, et l’ex joueur de première division, Eric Amalou, de retour d’une expérience au Koweït, venait assurer l’intérim en pigiste de luxe. « J’ai récupéré un groupe touché car certaines filles étaient assez liées avec la coach précédente » analyse le technicien. « C’était donc une situation compliquée. Mais on a réussi à faire des matchs intéressants tout de même. Notamment le premier où j’ai fait l’erreur de trop faire tourner alors qu’on aurait peut-être pu l’emporter en restant sur l’équipe type disons. Ce que je retiens, c’est que l’on a été capable de très bien jouer sur certaines parties, vraiment, et s’inclinant parfois de peu. Je pense que l’équipe manquait d’expérience pour évoluer à ce niveau mais avec quelques changements pourrait prétendre à se maintenir la saison prochaine. Le nouveau coach aura un défi intéressant à relever dans ce sens. »

Une vision que le président, François Lequeux, soutient : « Je suis heureux que les filles puissent rester en N2F. On sait que la saison n’a pas été facile, le collectif a été confronté à la réalité de ce niveau. Mais on veut continuer à les pousser car le handball féminin fait partie intégrante du projet. Le haut niveau de l’USI vient aussi des filles avec tous les titres acquis. »