Suite à un cluster détecté à l’INSEP, une partie de l’équipe de France d’escrime, non cas contact, s’est retrouvée sans lieu d’entraînement pour la semaine. Mais a pu rebondir à l’US Ivry Handball grâce à la solidarité maison et un réel « esprit de famille ».
Les valeurs, ce n’est pas qu’un mot, c’est avant tout des actes. Et à l’US Ivry Handball, on s’applique cette exigence de faire plutôt que de dire. Ainsi quand une partie de l’équipe de France d’escrime s’est retrouvée coincée en début de semaine alors qu’elle entamait un nouveau cycle de travail, notamment physique, c’est tout naturellement que les infrastructures du club ont été mises à disposition des fines lames nationales qui se préparent pour les prochains JO. Ainsi Manon Brunet and co ont pu profiter de la salle de musculation, de la piste de Clerville mais aussi du parquet de « l’Olympia du hand » ! L’intermédiaire n’étant autre que Robin Hager, préparateur physique à la FFE et fils de Daniel. Il détaille : « Cette année avec le covid, c’est sûr qu’il faut s’adapter, compliqué mais quelque part, si on arrive à bien s’adapter ce sera peut-être la clef de la réussite pour nous ensuite. On essaye de faire avec. Revenir aux sources, elle s’est imposée et c’était simple. Je connais tout le monde ici. Le président François Lequeux, Pascal Léandri nous ont accueillis à bras ouverts. Pour nous c’est réellement une plus-value. C’était même pas de l’adaptation, c’était facile. Pour nous, c’était de surcroit une semaine un peu light car on venait de faire un gros bloc physique et on va passer en spécifique escrime. Le club nous permet d’avoir des structures pour courir, faire du physique, c’est parfait. Le matin on est à Vincennes à la salle d’arme et l’après-midi ici. »
Un détour que le champion du monde de fleuret Enzo Lefort : « On a la chance de ne pas faire des cas contacts ou positifs. Du coup on est accuilli ici. Les infrastructures sont hyper bien pour s’entraîner. Ici le sol est parfait pour travailler les appuis, il y a la salle de muscu. Un régal pour nous. Franchement c’est top. Il y a une belle solidarité dans le sport de haut niveau. On apprécie le geste du club et on espère pouvoir rendre la pareille bientôt en les voyant à l’INSEP. Là, on doit s’adapter et ça n’est qu’une petite semaine, et finalement pour moi qui n’aime pas la routine, ce n’est pas plus mal, j’aime bien découvrir des nouveaux endroits pour m’entraîner. Et puis ça challenge Robin pour nous entraîner autrement, avec d’autres exercices. C’est un plus pour tout le monde. »