Au combat jusqu’au bout de cette ultime rencontre de la saison régulière, disputée à Pontault, l’USI a dû s’incliner de peu (34-31). Les Rouge et Noir gardent néanmoins dans leur viseur le Final Four de Dijon pour aller chercher le titre.

Milos Bozovic ne s’était pas trompé, en avant match, en affirmant que ce derby se jouerait en toute fin de rencontre. Il aura en effet fallu aller tout au bout de cette partie pour que le vainqueur soit désigné. Car au fil des 60′ de ce court déplacement, les deux ensembles auront su afficher de belles valeurs sur le parquet. Les visiteurs auront d’abord mis un peu de temps avant de vraiment être dans le tempo (3-1 à la 4′ puis 8-3 à la 13′) avant de revenir à hauteur dans un second quart de match enthousiasmant (10-9 à la 21′) animé, notamment, par un bon Virgile Carrière (4/4) et un appliqué Simon Ooms (4/5). Ainsi, si le PCHB menait la marche, l’USI, sans Sunjic et Martinez notamment, restait en embuscade. Au moment de la pause, les Val-de-Marnais étaient donc toujours dans le coup (16-14 à la 30′).

Au retour des vestiaires, les intentions visiteuses se faisaient un peu plus pressantes et on voyait les Rouge et Noir dégainer de partout. Aymeric Zaepfel, Lucas Petit, Milos Bozovic puis Robin Dourte permettaient aux protégés du président François Lequeux de prendre l’avantage (17-18 à la 34′). S’engageait alors un terrible bras de fer. Les partenaires de l’infatigable Jean-Pierre Dupoux (7 unités) ne pliaient pas, là où souvent, la machine visiteuse est capable d’anéantir les espoirs adverses. L’abattage de Sven Horvat dans les cages (13 arrêts à 39 %) empêchant en particulier de prendre le large. Si bien que la marque restait vraiment serrée (21-21 à la 40′ puis 29-29 à la 53′). Dans le sprint final, les locaux allaient trouver la clef puisant dans leur public un peu plus d’énergie que les Ivryens (34-31). Le jeune ailier gauche maison, Auguste Longérinas résumant : « On était venu pour gagner et on n’y est pas parvenu. C’est une vraie déception pour nous car on voulait bien finir. Il y a eu un beau coude à coude et Pontault a su être un peu au dessus de nous sur cette toute fin de match. Ils ont bien été poussés par leur public, ont bien géré leurs ballons. On n’a pas si mal joué que ça alors qu’on avait quelques absents, il faut maintenant se tourner vers Dijon. On a 15 jours pour préparer ce rendez-vous. »