C’est la dernière semaine de compétition et elle est de loin la plus importante de la saison. En effet, si les Rouge et Noir arrivent à prendre trois points sur les deux derniers matchs, à Toulouse ce mercredi, puis à Créteil samedi, le maintien sera assuré.

Il y a de la pression, mais aussi beaucoup d’excitation à l’orée de cette semaine cruciale, où désormais Ivry est le seul maître de son destin. Avec deux points de retard sur Cesson-Rennes – qui a le goal-average particulier en sa faveur mais plus de match à son agenda – Ivry peut coiffer le rival breton dans cette dernière ligne droite sous haute tension. À condition d’ores et déjà de ne pas perdre ce mercredi, à Toulouse, pour le dernier match de la 30ejournée (19 h). Forte d’une confiance revenue grâce à un succès ô combien important la semaine passée contre Chambéry (27-26) et surtout d’une semaine de préparation entière sans match, l’USI est régénérée au meilleur moment. « Sans parler du classement, cette victoire a fait un bien fou au groupe mentalement. Cela nous a donné un gros coup de boost pour préparer Toulouse. Nous ne sommes pas tombés dans l’euphorie, car le plus gros arrive encore, mais de toute façon cela fait des semaines que nous sommes en mission commando », note le gardien ivryen David Bernard.
Ainsi alors que les Val-de-Marnais ont disputé la bagatelle de 10 matchs en un mois, les voilà encore dans la course pour se sauver et éviter cette 15e place. Mais surtout, pour la première fois depuis début mai, la troupe de Sébastien Quintallet a pu souffler et profiter de sept jours de préparation pour préparer ce déplacement cornélien en Haute-Garonne. Le jeune dernier rempart poursuit : « C’est la première fois depuis plus d’un mois qu’on n’a pas joué un match tous les trois jours, c’est important pour retrouver un peu de fraîcheur et d’énergie. A nous de nous appuyer sur notre intensité défensive, notre engagement qui sont nos marques de fabrique afin de faire la différence. On sait que dès que l’équipe met de l’envie, le résultat est souvent au rendez-vous, on a pu le voir contre le Pays d’Aix ou dernièrement contre Chambéry. »

Si l’USI a déjà gagné contre Toulouse dans un passé récent, la saison dernière à Delaune (36-29) notamment, et que le match aller a été à couteaux tirés malgré un échec sur le fil (24-25), le Fenix est redoutables en cette fin de saison. Forte d’une série de cinq succès sur les six dernières rencontres, dont certaines références contre le Pays d’Aix et l’USAM, la troupe de Philippe Gardent jouera également gros dans sa salle pour sa dernière sortie de la saison. Septième avec un point de retard sur la 6e place synonyme d’Europe, occupée à l’heure actuelle par Chambéry, Toulouse doit obligatoirement faire au minimum match nul pour rentrer dans le Top 6. « On sait que Toulouse a également un objectif dans le viseur, mais en fait on ne s’occupe pas de l’adversaire. On sait que le maintien passera par nous et personne d’autre. On y croit vraiment très dur, c’est une nouvelle finale. À nous de faire un grand numéro pour nous offrir un dernier match de la saison décisif contre Créteil. On veut rester en Starligue, peu importe le prix à payer sur le terrain », souligne David Bernard.

L’USI devra donc avoir les nerfs solides, faire obstacle d’un premier match à quitte ou double afin de forcer le passage et s’offrir une ultime finale de maintien contre le voisin cristolien, déjà assuré de renouveler son bail parmi l’élite.