Défaite avec une certaine logique par Tremblay au Palais des Sports de Créteil, samedi (33-40), l’US Ivry évoluera en Proligue la saison prochaine. La sentence est tombée à l’issue de cette 27e journée de Liqui Moly Starligue.
Après la relégation actée la veille, suite à la victoire de Cesson-Rennes sur Créteil dans la même salle, la troupe de Didier Dinart espérait tout de même réussir à enflammer le Palais des Sports de ses voisins Ciel et Blanc, avec un pénultième baroud. Sauf qu’en manquant sa première période, la formation des bords de Seine n’a pas mis toutes les chances de son côté et pas su bousculer la hiérarchie. Contre une équipe de Tremblay, bien en place dans son jeu et solidement installée en milieu de tableau du championnat, les hôtes se sont montrés trop vulnérables, trop perméables et trop inconstants pour espérer ravir la victoire. Même si les Val-de-Marnais ont passé leur temps à colmater les brèches et à s’accrocher aux basques visiteuses, à force de caractère et d’énergie collective, il y a eu trop de vents contraires pour espérer une issue heureuse. « Le dernier résultat de vendredi, avec la victoire de Cesson-Rennes contre Créteil, a affecté le mental, car les dés étaient jetés à ce moment-là. Perdre contre Tremblay dans ce contexte est quelque chose de compréhensible, car le moral était un peu touché. On n’a pas retrouvé l’ADN des derniers matchs, mais on a subi les conséquences de cette descente en Proligue. Maintenant, notre tâche est de bien finir ensemble. Il faut rester soudés, comme on a pu le faire depuis le début de saison », résumait l’entraîneur ivyren Didier Dinart.
Dans un match au fil duquel les Ivryens ont sans cesse couru après le score, le début de confrontation a plombé les espoirs d’enflammer un 8e homme qui aura, bien souvent cette saison, apporter son petit plus dans les matchs les plus difficiles. Ainsi, Tremblay gonflait, à mesure que le temps passait, sa besace du maximum de buts possibles pour s’offrir une mainmise éventuelle sur la partie (2-6 à la 8′ puis 4-10 à la 13′), tandis que les hôtes mettaient progressivement en place leur jeu. Un peu trop fougueuse, la formation rouge et noire n’arrivait pas à stopper les bons coups, posés et malins, de leurs adversaires, voyant l’écart se creuser (6-12 à la 17′). Et si les locaux tentaient de trouver des brèches pour raviver la flamme, dans le sillage de Mathis Beauchef et Imanol Carrere, le manque de solidité défensive empêchait de réellement revenir (12-19, 26e).
Après la pause, si la base arrière, emmenée par Aymeric Zaepfel et Wael Chatti, redonnait des couleurs à l’ensemble en revenant à grandes enjambées sur les talons des Tremblaysiens (18-23 à la 37′), cette première embellie prenait un coup dans l’aile au ¾ de la partie (22-31 à la 45′). Sauf qu’avant le sprint final, avec un Maxime Petit ultra précis et un Aymeric Zaepfel prolifique, les locaux donnaient tout et se rapprochaient fortement à -4 (30-34, 52e). Hélas, ce dernier rush pour tenter de renverser la vapeur, n’était pas suffisant dans ce contexte. « On a montré deux visages, avec un premier compliqué où on prend beaucoup trop de buts, puis un deuxième un peu mieux. Il a manqué quelque chose, difficile de connaître l’explication, mais ce quoi qui ne va pas, on n’arrive pas à l’identifier. On n’a pas trouvé la solution par le collectif, c’est difficile. Reste désormais à boucler la saison du mieux possible. Il reste trois matchs et autant de possibilités pour gagner », relevait le néo-international Aymeric Zaepfel, crédité d’un 11/16 aux tirs.
Il reste trois matchs aux Ivryens pour clore la saison de la meilleure des manières et préparer l’avenir, qui s’inscrira en…Proligue.