Pour espérer peut-être se maintenir dans l’élite, la formation ivryenne doit gagner ses quatre derniers matchs de la saison. À commencer par son derby francilien, samedi, contre Tremblay, qui se tiendra au Palais des Sports de Créteil.

Après la frustration des dernières sorties, la mini-trêve a fait du bien pour régénérer les têtes et les corps, tout en évacuant les récentes amertumes accumulées par des résultats pas toujours à la hauteur de l’investissement des Rouge et Noir. C’est simple sur les quatre défaites encaissées lors des cinq derniers matchs, trois ont été d’un but (30-31 contre Istres, 22-23 face à Limoges et 28-29 devant Toulouse) tandis que le revers, il y a deux semaines, contre Nantes, futur demi-finaliste de la Ligue des champions (33-29) a été loin d’être déshonorant. « Cette coupure a fait du bien, elle a permis de faire autre chose que du handball et de pouvoir retrouver de la fraîcheur pour bien attaquer ces quatre derniers matchs de la saison. On n’a pas été payés sur ces derniers matchs, c’est frustrant, mais c’est surtout dommage de ne montrer cette belle image que maintenant. S’il y a beaucoup de conditions pour se maintenir et qu’une victoire de Cesson-Rennes vendredi soir serait synonyme de descente, on croit en nous et on a très envie de finir en beauté en allant chercher ses 4 victoires », résume le gardien du temple ivryen David Bernard.

Dernière à 6 points du premier non-relégable, Cesson-Rennes, à quatre journées de la fin, la formation rouge et noir est en effet proche du précipice, mais compte bien entretenir l’espoir de se sauver en prenant le meilleur sur une équipe de Tremblay imprévisible. Cette équipe séquano-dyonisienne, loin d’être tracassée par cette bataille du maintien et qui reste sur une victoire pleine d’aplomb contre Saint-Raphaël (39-33) compte néanmoins finir le plus haut possible. Ses cinq revers de rang à l’extérieur témoignent pourtant d’une fenêtre de tir réelle pour les Val-de-Marnais, qui compteront sur leur fraîcheur, leur rage de vaincre et un jeu installé pour bousculer la hiérarchie. L’opportunité aussi est là de déjà poser les fondations pour le prochain cycle. Le vice-capitaine renchérit : « Il y a un gros coup à réaliser contre une équipe qui n’a plus rien à jouer sur cette fin de saison. On doit être ceux qui ont le plus envie de gagner ce match et se servir de ce qu’on a fait de bien sur nos dernières sorties, tout en améliorant certains détails, comme mieux gérer le money-time, avec le souvenir contre Limoges et être un peu tueurs. Je me rappelle de cette balle de +5 à 15 minutes de la fin, manquée, face à Istres. In fine, ce sont aussi des confrontations importantes sur cette fin d’exercice afin de travailler pour l’année prochaine, car l’ossature va rester la même. »

Pour son avant-dernière sortie à « domicile », avant de conclure le mardi 3 juin prochain au Palais des Sports Charpentier à Issy-les-Moulineaux, l’US Ivry veut rester en vie. Tout simplement.