Trois jours après leur défaite avec les honneurs contre Montpellier (27-31), les Rouge et Noir n’ont pas vraiment eu le temps de gamberger, puisqu’ils sont attendus, ce samedi soir, à Saint-Raphaël avec la ferme intention de réaliser un coup.

Malgré un temps de récupération assez court, l’US Ivry nourrit beaucoup d’ambition au moment d’attaquer l’un des déplacements les plus lointains de la saison. Direction le Var et Saint-Raphaël pour la bande à Sébastien Quintallet, qui ne voit pas la défaite héraultaise de mercredi comme un coup d’arrêt mais plutôt comme le signe que malgré un effectif décimé par les blessures, la mobilisation et le niveau de jeu restent intacts : « On a eu des difficultés en début de match, mais on peut être fiers de ce qu’on a proposé sur la seconde période. C’est une défaite encourageante, qui montre que malgré les aléas des absences notre dynamique est bien présente », relate Simon Ooms.

Dans cette course contre la montre du maintien, tous les points sont bons à prendre, à commencer donc par ce match de Saint-Raphaël avant d’enchaîner trois matchs couperets contre des concurrents directs à Delaune (Istres, Cesson-Rennes et Tremblay). Surtout que les Ivryens ont toujours tendance à bien manoeuvrer ces Raphaëlois après avoir gagné deux fois la saison dernière (28-31 à l’aller et 31-30 au retour) et fait match nul à l’arraché en octobre dernier lors du match aller, dans leur fief (34-34). « C’est une équipe qui nous réussit bien, on arrive toujours à faire de bons matchs. Et puis en ce moment, nous sommes dans une bonne période, où le moral est au beau fixe, où le groupe vit très bien, on a confiance les uns aux autres, et c’est ce qui nous fait notre force », poursuit le pivot belge.

De surcroît, la formation val-de-marnaise va se frotter à une écurie en baisse de régime. Posté dans le ventre mou du championnat à la 9e place du championnat, concerné ni par le maintien, ni par l’Europe, les hôtes vont devoir trouver des objectifs afin de ne pas finir la saison en roue libre. Ses quatre revers de rang face à Toulouse (32-27), Nantes (26-28), Nîmes (30-34) et Dunkerque (23-27) attestent d’un manque de régularité. Et pourtant, avec la muraille Popescu, des pivots Marescot et Mapu consistants, une base arrière tranchante sans oublier le meilleur buteur du championnat Raphaël Caucheteux, le SRVHB a clairement des arguments à faire valoir : « Sur tous les postes, ils ont des bons joueurs, il y a de très bons tireurs comme Barachet et Sarmiento également, sans oublier l’ailier Melic, qui peut faire très mal. C’est une équipe qui a beaucoup d’expérience mais on a aucun complexe à avoir », relance Simon Ooms.

Charge donc aux Rouge et Noir de chasser la fatigue, de malmener un adversaire piqué au vif afin de capitaliser sur ce déplacement et ainsi entretenir l’étiquette de bête noir de Saint-Raphaël.