Lors de la J25 de Liqui Moly Starligue, face à Toulouse, l’US Ivry s’est de nouveau inclinée d’un petit but (28-29). La 3e fois de suite à domicile. Un résultat qui ne fait pas les affaires val-de-marnaises dans une course au maintien qui se complique un peu plus encore.
Une nouvelle fois, il n’aura pas manqué grand chose aux Rouge et Noir face à Toulouse, vendredi, lors de la 25e journée de Liqui Moly Starligue. Et pourtant, c’est un petit monde qui a finalement séparé les Val-de-Marnais de leurs visiteurs hauts-garonnais, 4e de l’élite. Car s’ils sont venus échouer à une longueur, les hommes de Didier Dinart ont toujours couru après le score dans un match où le Fenix a été vraiment inquiété dans les 10 dernières minutes.
Assez vite, en effet, les Ivryens, malgré de bonnes intentions, avaient pris un éclat (2-6 à la 7′) qu’ils auront tenté de remonter tout au long de la partie. Avec un premier coup de pression dans la foulée pour ne pas se faire décrocher trop tôt (5-7 à la 14′) mais qui resta insuffisant dans l’optique de faire vaciller leurs adversaires. Si bien qu’au fil de ce premier acte, la distance entre les deux ensembles allaient progressivement se stabiliser. On voyait Aymeric Zaepfel se démener, tout comme Arnau Garcia ou encore Mathis Beauchef (7-10 à la 19′ puis 9-12 à la 22′ et 12-15 à la 29′). Malheureusement dans le sprint de ce premier acte, les Toulousains allaient réussir à alourdir un peu plus la note pour se rendre aux vestiaires avec un matelas vraiment confortable (12-17 à la 30′). Didier Dinart, le coach glissait à l’issue du match : « On se bat, on essaye d’être solidaires lors de chaque match, jusqu’au bout de la saison. Celle-ci est compliquée, c’est regrettable et on ne peut rien reprocher aux garçons car ils travaillent. Il y a un vrai esprit d’équipe dans ce groupe. On a un premier acte sur ce match un peu moins bon, mais on fait une seconde mi-temps bien meilleure. Ce qui pèse, c’est que l’on manque 6 penalties alors que l’on s’incline d’un but, il y a aussi le carton rouge, c’est dommage. »
Et ce d’autant que d’entrée après le break, les coéquipiers d’un excellent Maxime Petit (4/4), qui allait servir de détonateur dans ce second acte, se relançaient (16-19 à la 35′). La défense augmentait son agressivité et ses bons blocs, dans les cages Gretar Gudjonsson prenait le relai de David Bernard et sortait des balles précieuses. L’espoir était alors permis. Et si les coéquipiers de Nemanja Ilic continuaient de garder le lead, voire de relancer aussi de leur côté (18-23 à la 41′), c’était avant de subir un énorme temps forts des locaux. Martin Jung et Aymeric Zaepfel envoyaient de belles ogives et Ivry revenait à -1 (23-24 à la 49′). Le match changeait alors de physionomie. Toulouse prenait un peu peur mais se sortait de cette mauvaise passe grâce à Nyembo au pivot puis Marmier (24-27 à la 53′) avant qu’un mauvais coup du sort voit Aymeric Zaepfel prendre un carton rouge sur un penalty au visage… La fin de partie resterait tendue jusqu’au bout puisqu’Arnau Garcia, en bon capitaine, ramènerait les siens à -1 de nouveau (26-27 à la 59′) tout comme Maxime Petit (27-28), puis Martin Jung (28-29). Dur. « C’est difficile d’analyser ce qu’il a manqué de nouveau » glissait le portier maison Gretar Gudjonsson. « Car on ne sait pas quand on a perdu ce match. En 60′, il y a beaucoup de moments où tu fais des petites erreurs. On peut parler de tel tir raté mais on peut parler aussi des tirs à l’aile ou de loin que l’on n’arrête pas. Il n’y a pas un secteur à cibler. Mais c’est un peu notre saison qui est comme ça. Notre seconde partie est plutôt bonne, on progresse. On perd 3 matchs d’un but à domicile à la suite, si on a un peu plus de chance et qu’on gagne et c’est une histoire différente. Le truc pour nous, dans cette saison, c’est que notre forme arrive trop tard. La progression est là malgré tout. C’est pas fini mais c’est compliqué. »