Pas récompensés à Brossolette lors de la J22 dans un final de match serré contre Istres, les hommes de Didier Dinart ont cette fois pris le meilleur sur le parquet d’Aix, le 9e. Cette victoire solide (34-35) permet encore de croire au maintien.
S’il y a bien quelque chose que l’on ne pourra pas enlever à cette équipe de l’US Ivry, c’est bien sa capacité de résilience. Car, jour après jour, semaine après semaine, ses joueurs continuent de travailler et de progresser afin de produire du jeu sur le parquet, quel que soit l’adversaire. Et, une nouvelle fois, les partenaires du capitaine Arnau Garcia ont été à la hauteur de leurs supporters en livrant une énorme bataille, à Aix. Terminée, cette fois, par une victoire flamboyante . Certes l’écart au terme de la partie est le plus petit possible (34-35), mais tout au long de cette 23e levée, les coéquipiers d’un excellent Mathis Beauchef (8/8), n’ont jamais relâché leurs efforts.
D’entrée les débats étaient pourtant serrés et les deux équipes se rendaient coup pour coup. Ainsi au premier but d’Imanol Carrère répondait celui de l’inévitable Ian Tarrafeta, puis Toke Schröder, Matthieu Ong, Arnau Garcia ou Andrea Parisini embrayaient (3-3 à la 6′ puis 6-6 à la 12′). La partie étaient bien lancées et on sentait que les visiteurs avaient des fourmis dans les jambes. Si bien qu’ils allaient enchaîner les temps très forts comme rarement depuis le début de saison, au point d’infliger à leurs hôtes un énorme 1-8… s’offrant une sacrée avance au tiers de la rencontre (7-14 à la 20′). Énorme au fil de cette séquence, le capi’ Garcia inscrivait même 4 unités, donnant l’exemple à ses ouailles. Après cet énorme coup de chaud, les locaux répliquaient tout de même, réduisant un peu la marque (11-15 à la 24′) et la partie se rééquilibrait un peu. Dans le sprint de ce premier acte, les visiteurs tempéraient les ardeurs adverses et ralliaient les vestiaires avec un bon matelas, suite à un ultime but de Mathis Beauchef (14-19 à la 30′).
Après la pause réglementaire, les débats reprenaient tout aussi vivement qu’ils s’étaient arrêtés et ce sont les Franciliens qui allumaient les premiers feux via Maxime Petit (14-20 à la 31′). Le PAUC, revigoré, préparait sa réplique et progressivement se remettait sur de bons rails, revenant une première fois à -2 (20-22 à la 37′) après un gros enchaînement. Mais c’était sans compter l’ailier gauche formé au club qui retournait au charbon et allait replanter 2 unités, coup sur coup, afin de remettre un peu de distance (20-24 à la 38′). De nouveau, les deux équipes proposaient du jeu, on voyait de belles actions de part et d’autre et le temps défilait, à l’avantage des Rouge et Noir (24-28 à la 42′). À l’approche du dernier quart d’heure, les affaires s’emballaient un peu plus. Chaque ballon pesait plus lourd, mais la pression n’écrasait pas les visiteurs (28-31 à la 48′). Pourtant, quand les Provençaux revenaient à hauteur (31-31à la 50′), on pouvait croire à une fin moins joyeuse. C’est le moment qu’allait choisir David Bernard (12 arrêts) pour passer en mode injouable dans sa cage. Grâce à 3 parades de rang, le vice-capitaine maintenait le score à égalité, puis les Ivryens profitaient d’un nouveau but d’Imanol Carrère pour reprendre l’avantage. La suite serait pour le meilleur : une belle interception, des penalties bien gagnés, un bel arrêt. Et deux points dans la poche !
Maxime Petit (5/5 aux shoots), heureux, décrivait : « C’est une victoire qui fait vraiment plaisir. On a plutôt bien joué ce match face à Aix en menant quand même assez vite. On a vraiment fait une grosse première mi-temps. Ensuite ils sont venus nous titiller en 2e période. Mais on a su faire le dos rond et ne pas paniquer. Ils ne sont jamais passés devant, ce qui fait que l’on a tenu à 31-31. On a ensuite mis un 0-2, sur la fin, qui les a enterrés. On a pu s’appuyer sur David qui a fait des arrêts vraiment importants et on a réussi à monter les balles qu’il fallait pour gagner assez sereinement. Cette performance s’inscrit dans nos dernières sorties, même si la défaite face à Istres n’est pas forcément à l’image de ce que l’on avait produit. Mais il y a quelque chose qui s’est passé sur cette deuxième partie de saison. On est confiant les uns dans les autres, ensemble, et c’est ce qui se dégage de cette équipe. C’est ce qui nous permet de performer, notamment sur ce match face à Aix. Même s’ils reviennent de loin, on arrive à tenir et c’est grâce à une vraie force collective. On n’a pas paniqué. Maintenant il faut que l’on continue, on a encore des finales à gagner si on veut se maintenir. »