Vendredi, les Rouge et Noir ont rendez-vous, à l’occasion de la 11e journée de Liqui Moly Starligue, avec leurs supporters pour la réception d’Aix. Les Provençaux, 7e avec 10 points, seront à prendre très au sérieux afin d’espérer décrocher une seconde victoire cette saison.

Outsider déclaré dans la conquête du haut de tableau depuis quelques années (dans le top 8 de 2016 à 2022, avec une pointe à la 3e place en 2021-2022), le PAUC a connu, la saison passée, un exercice plus difficile voyant les Sudistes terminer à la 11e place du classement général, un rang devant les Ivryens. Pour autant, et si les deux effectifs restent sur deux matchs nuls successifs et une victoire partout lors de leurs quatre dernières confrontations, les visiteurs affichent un dynamisme certain depuis le début d’exercice. Comptant cinq victoires et autant de revers, les hommes de Philippe Gardent savent jouer au ballon et s’ils ont été récemment battus par Paris et Saint-Raphaël en J10 et J09, ils ont aussi su faire le job face à Créteil, Saran, Dijon, Nîmes et Limoges. « Ils sont de mieux en mieux depuis le début de saison »affirme le maître à jouer maison, Léo Martinez. « Et s’ils sortent d’un match perdu face à Paris, ça ne veut rien dire. C’est Paris en face ! C’est une équipe qui tourne beaucoup autour de Ian Tarrafeta qui revient bien après sa blessure. Et il donne bien le tempo de son équipe. C’est aussi un collectif qui a de bons gardiens et qui se projette bien en jeu rapide. Comme beaucoup d’équipes aujourd’hui, c’est vraiment très complet. Le danger peut venir de partout et il va falloir composer avec ça. »

Vainqueurs de leur premier match face à Nîmes en J09, les hôtes ont été intéressants à Toulouse, en J10, mais ont craqué, après la 40′, sur la dernière partie de match. Le métronome poursuit : « On a vu ce qu’il fallait faire pour pouvoir remporter une rencontre de ce niveau. À nous de reproduire cela. La réalité du moment est que l’on a besoin de points et que l’on doit se battre pour en décrocher. Prendre cette équipe chez nous, face à qui on a produit quelques bonnes dernières prestations, peut nous aider. Mais cela ne se fera pas comme ça. On a vu face à Toulouse, ce que cela faisait quand on décrochait ne serait-ce qu’un petit peu. À l’inverse, face à Nîmes, c’était la première fois de la saison que l’on ressemblait vraiment à une équipe. Il faut retrouver cette alchimie. Cela a été un match référence dans l’intensité, les intentions, l’engagement. On sait pouvoir compter sur le public pour nous pousser. »

Pour mettre le feu à Delaune, les protégés du président François Lequeux pourront compter sur les coups de génie du « minot » du club qui n’aime rien d’autre que dégainer des tirs impossibles en desperado, mettre la tête ou d’autres ne mettrait pas le pied ou livrer des passes de folie à ses partenaires. « On est tous déterminé à l’emporter. Il faudra de grosses défenses, de bons replis et mettre de l’envie et de l’intensité, rester propres. Tout le monde est très concerné. »

En s’appuyant sur de bons Mate Sunjic et David Bernard qui sortent chacun de deux grosses performances dans leurs cages, mais aussi sur la précision des ailiers qui savent convertir les ballons rapides ou sur l’ensemble de la base arrière qui est prête à bander les muscles, l’US Ivry a de sérieux atouts à faire valoir face à Tarrafeta (37 unités), Loesch (62 buts), Kristjansson (47 unités) et autres Vergely, Ong et Lagarde.