Dimanche, les Ivryens se sont déplacés sur le parquet des Nantais pour tenter de faire leur premier très gros coup de la saison. Ils ont tenu la dragée haute à leurs hôtes sans pour autant les renverser (33-28). S’il n’est pas possible de se réjouir de terminer à -5, il y a eu dans nombre de séquences vues sur le parquet de réels motifs de satisfaction.

Perdre contre l’équipe qui a finalement pris, seule, la tête de la division au terme de cette 3e journée de Liqui Moly Starligue, reste perdre. Et cela aucun des Ivryens n’en est friand. Pour autant, il y a des revers dont on peut ne pas avoir honte. Celui-ci, encaissé à la « H » Arena par la troupe de Sébastien Quintallet, en fait partie. « Sincèrement, même si cela n’est pas plaisant du tout de perdre et que l’on ne peut pas se réjouir de notre résultat, il y a 2 ou 3 ans, on serait peut-être reparti avec une valise de 15 buts, cela veut dire que notre équipe a clairement grandi » positivait le pivot val-de-marnais Simon Ooms (6 sur 8 aux tirs) au sortir de la partie. Il faut dire que les Rouge et Noir ont présenté un visage plus que favorable au fil des 60 minutes disputées sur le parquet d’une des meilleures équipes européennes du moment. Si l’entame fut d’abord douloureuse (4-0 à la 5′) après une gros coup de chaud de l’attendu Aymeric Minne (2 buts d’entrée sur 4 au total) et de ses acolytes Valero Rivera et Linus Persson, les Val-de-Marnais allaient progressivement reprendre pied. Patiemment, s’appuyant sur une grosse défense, les visiteurs grappillaient leur retard, proposant des phases de jeu très propres au point donc de recoller (6-6 à la 13′). Puis de passer devant sous l’impulsion notamment des précieux Robin Dourte et Vukasin Vorkapic (7-9 à la 16′). Aux basques du « H » jusqu’à la 21′ (12-11), l’USI accusait ensuite un peu le coup en terme de rythme et de précision, si bien que Nantes allait en profiter pour finir en trombe le premier acte et s’offrir un précieux matelas (19-14 à la 30′).

Au retour des vestiaires, les Rouge et Noir allaient continuer de crânement jouer leur chance, réduisant la marque (20-17 à la 33′) après 3 coups de canon consécutifs de la part de Léo Martinez. Le match s’équilibrait alors un peu plus et les deux formations se rendaient coup pour coup (23-21 à la 39′) grâce notamment à une défense de fer de la part des Ivryens. Malgré tout, petit à petit, sur quelques imprécisions et des bons coups adverses, l’écart se renforçait un peu à l’approche du dernier quart d’heure (27-23 à la 48′). Sans baisser les bras, les Franciliens allaient tout donner jusqu’au bout (28-25 à la 52′) et sortir de cette confrontation la tête haute et de quoi alimenter leurs prochains plans de jeu (33-28 à la 60′). L’international belge maison de conclure : « On a longtemps été à la lutte dans ce match et c’est ce qu’il faut retenir. On est vraiment déçus de s’incliner mais on n’a pas fait de grosses bêtises sur cette rencontre. Après face à une équipe de cette qualité, tout ce que tu rates, tu le payes cash. Nous on a pas ou peu de marge et eux en ont un peu plus donc ça se sent sur ces moments-là. Néanmoins, on peut retenir que l’on a très bien travaillé en défense avec un Mate encore très costaud dans les cages. Notre défaite face à Cesson nous a rappelé ce qu’était la Starligue, là, on a vu la différence avec les top équipes. Nos bases sont là et on doit s’en servir pour la réception de Sélestat, en fin de semaine, qui sera primordiale. »