Ce vendredi, les Rouge et Noir se déplacent en Alsace pour affronter Sélestat. Un moment forcément particulier pour le jeune arrière polyvalent des Rouge et Noir, Aymeric Zaepfel, qui fera son retour là où il es né au handball. Son premier président, Patrick Loeffler du Hochfelden-Dettwiller-Hand, évoque l’Ivryen.

Du temps, il en fallu peu à Aymeric Zaepfel pour faire l’unanimité à l’US Ivry Handball. Arrivé sur la pointe des pieds au centre de formation du club à l’été 2019, le demi-centre a su vite s’imposer comme un joueur d’avenir. Montant en puissance au fil des semaines et des mois, il a ainsi convaincu le staff et la direction du club de signer son premier contrat pro en fin de saison dernière et ce pour 3 ans. Solide en défense tout comme en attaque, le jeune Alsacien fera ainsi son premier retour sur « ses » terres ce vendredi à l’occasion du choc de haut de tableau face à Sélestat, où il avait entamé sa formation vers le haut niveau. Avant cela, le jeune homme de tout juste 20 ans, avait effectué ses classes du côté du Hochfelden-Dettwiller-Hand. « Il a commencé chez nous vers 8 ans à l’école de handball. Et très tôt, il est sorti du lot car il était plus costaud que les autres enfants avec lesquels il jouait » détaille son ancien président Patrick Loeffler. « Avec les années, il a vite été surclassé. À 15 ans, il jouait avec les – 18 ans par exemple. Mais à un moment, il avait eu un petit blocage. Il y avait quand même une différence d’âge. Peut-être qu’il a un peu douté à ce moment-là. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il a beaucoup travaillé pour progresser. Ça a toujours été le cas avec lui. Il a toujours tiré ses équipes vers le haut, et lui aussi. Aymeric, si un coach lui dit de mettre 300 kg dans un sac et de partir courir avec, il le fait ! »

Au point de taper dans l’oeil de Sélestat qui le fait venir pour la saison 2017/2018. Patrick Loeffler poursuit : « Le SAHB s’est manifesté et il est parti car si on a vocation à former, on ne pouvait évidemment pas lui offrir plus que ce que avions. Et aujourd’hui, c’est une fierté de voir le chemin parcouru. Il a progressé à Sélestat puis a explosé à Ivry et on est vraiment très heureux pour lui car c’est, en dehors du terrain, quelqu’un de valeurs. Il est humble, volontaire, bien éduqué. Et puis chez nous, c’était vraiment familial et convivial, sa mère avait pris une licence pour pouvoir donner des coups de main au club, son père venait aussi, et son petit frère avait aussi sa licence. D’ailleurs une fois on s’était trompé entre les deux sur un match et on avait pris une amende (rires). »

Épanoui avec le club val-de-marnais où il a des responsabilités, le grand blond aura donc à cœur de briller au levant de ce week-end face à des Violets et une Alsace qui ne l’ont pas oublié. Il y aura pas mal de proches dans les tribunes et qui seront dévoués au solide guerrier de Minversheim.