Reléguée depuis la précédente journée, la formation rouge et noire compte mettre à profit les trois derniers matchs de sa saison afin de finir sur une bonne note et préparer l’avenir. Face à Dunkerque, équipe qu’ils n’ont plus battue depuis 2016, les hommes de Didier Dinart veulent réussir un coup, à l’extérieur. 

Avec un effectif dont les contours seront plus ou moins proches de ceux d’aujourd’hui, ce déplacement en terres des Flandres est, pour l’US Ivry Handball, la première brique à poser en vue de la saison prochaine en…Proligue. Au couchant d’une saison sur courant alternatif, et même si la phase retour a offert de nombreux motifs de satisfaction, la formation ivryenne ne peut plus espérer. Au-delà de ce couperet tombé, pressenti depuis quelques semaines, le mot d’ordre dans le bastion val-de-marnais est de clore ce chapitre 24-25 sur de bonnes notes. Avec trois rendez-vous – à Dunkerque ce vendredi, puis avec la réception de Saint-Raphaël mardi prochain à Rueil-Malmaison et enfin à Chartres pour finir dans 10 jours – les Rouge et Noir ont 180 minutes pour retrouver de l’élan. Après la défaite contre Tremblay en J27, et surtout la victoire de Cesson qui avait enterrée, la veille, tout espoir, l’heure est à la remobilisation. « Après avoir eu beaucoup de vents contraires en première partie de saison, on s’est rattrapé sur la phase retour en montrant un meilleur visage. Si on avait gagné un ou deux matchs de plus, on aurait pu être dans la course jusqu’au bout. Notre situation actuelle est évidemment difficile à accepter. On a certes vécu des moments difficiles, mais on est mobilisés pour bien finir la saison, se donner à fond jusqu’à la fin et toujours montrer une belle image de l’US Ivry », assure Waël Chatti

La partie ne sera d’ailleurs pas facile dans le Nord, car l’USDK n’a pas encore complètement sécurisé sa place dans l’élite, avec seulement quatre points d’avance sur le premier relégable, Créteil. Dans ce contexte quelque peu brûlant, la formation rouge et noire a bien conscience que rien ne lui sera épargnée et qu’elle devra montrer un autre visage, que celui affiché samedi dernier, pour cueillir un cinquième succès cette saison. « On s’attend à un gros combat et puis ce match, c’est aussi le premier d’une série de 3 rencontres en 8 jours, où tout le monde aura du temps de jeu. On a identifié les temps-forts de Dunkerque autour de son jeu rapide, de sa solidité défensive et du danger N°1, Tom Pelayo, qui est le meilleur buteur du championnat », relate l’arrière droit tunisien. Ivry, qui n’a plus gagné depuis le 19 octobre 2016 contre Dunkerque et qui reste sur 12 défaites et 1 nul sur les 13 dernières rencontres, entend aussi stopper cette série infernale. Pour cela, autour de son leader offensif, Aymeric Zaepfel, de son capitaine Arnau Garcia et de tout les jeunes talents qui montent en puissance, la troupe val-de-marnaise aura de sérieux atout à faire valoir.